lundi 30 mars 2020

Printemps 2020.





Quelques nouvelles de la ferme :
La neige précoce, la seule de l'hiver, a fait beaucoup de dégats au mois de novembre, en particulier dans la noyeraie. De par sa forme érigé, le noyer a été particulièrement sensible à cet  épisode. Les noisetiers ont été pour leur part moins touchés par le phénomène, aussi parce qu'ils ont une frondaison moins dévellopée dû à leur jeune âge. Pour leur part, les pommiers grâce à leur palissage ont bien supporté le poid de la neige.
L'hiver a donc été bien occupé.
En plus de la taille annuelle des arbres, il y a eu un travail de "bucheronnage" dans la noyeraie.
Les branches charpentières ont été tronçonnées une par une et couper en petites branches plus faciles à manipuler afin de les disposer en andains, pour être broyées sur place.



Pour les pommiers, la taille annuelle est un travail de longue haleine à réaliser chaque année.
J'ai une moyenne d'avancement d' environ 5 arbres à l'heure. Dans ce temps, je mets en place les branches fruitières en les courbant grace à des petits bouts de fils de fer. Une fois courbées, les branches arrêtent de pousser et "se mettent à fruit". Cela permet d'avoir des arbres assez peu développés, petits et faciles à récolter, dont les fruits sont bien exposés à la lumière.

Armé de mon sécateur électrique

Certains l'apprendront peut être mais je cultive aussi un demi-hectare d'asperges. Avec l'arrivée du printemps elles commencent a pointer... dans un contexte tout particulier.
Avec cette crise du coronavirus et le confinement qu'il implique, notre métier d'agriculteur est mis en valeur. Nous voyons à quel point cette agriculture paysanne et locale, est un enjeu majeur. Cette agriculture est fragile (nous l'avons vu l'an dernier) mais pour le moins vitale pour tous ( nous le voyons cette année).
Personellement, cela conforte mes choix et plus que jamais raison d'être et de continuer.

Variété Goldrush - Stade D (avant fleur)
Les premiers défis 2020 arrivent, en plus du coronavirus, le risque de gel tardif est bien réel.
Je me suis équipé pour y faire face en investissant dans des bougies "stop gel". Cet investissement (3000 €), réalisé grâce au financement participatif  "m'assure" contre le gel. Début mai, lorsque le risque de geler sera passé, si les bougies n'ont pas totalement servis, elles seront repalettisées pour être rangées en attendant la saison suivante www.stopgel.fr
Bougies antigel réparties dans les pommiers, prêtent à être allumées si besoin




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